• Bursting Shell de Nevinson, Explosion de Grosz, Méditation d'Apollinaire

     

     Dire la violence proposé par Mme Ossola :

     

    C'est réussi si l'élève présente ce qui fait l'originalité de chaque œuvre à travers les éléments décrits ci-dessous :

    Le Feu (1916) d’Henri Barbusse : un extrait p.106 du Manuel > le vocabulaire qui évoque la perception des explosions par les soldats, la ponctuation et les phrases qui disent les explosions, la disparition de l’individu au profit d’une masse indistincte.

    + un extrait photocopié > texte complémentaire du roman de guerre autobiographique Le Feu : écriture métaphorique au service d'une description détaillée et sans fard des corps de soldats mutilés et morts au combat.

    Bursting Shell (1915) de Christopher Richard Wynne Nevinson : la composition et les couleurs du tableau.  

    Explosion (1917)  de George Grosz : l’angle de prise de vue, les couleurs et les lignes dominantes.

    > ces deux tableaux disent l'horreur et la violence de l'explosion tout en donnant à cette vision une dimension esthétique. 

    Méditation (1918) d’Apollinaire > l'association du thème de la guerre et de la nature donne une impression décalée de la guerre ; le poète se montre sensible à la beauté des couleurs que donnent les explosions.

    Ressources :

    > explosions vues par quelques artistes :

     http://centenaire.org/fr/autour-de-la-grande-guerre/peinture/objets/explosions

    > l’Abécédaire de la Grande Guerre dans le manuel Fleurs d’encre p.106-107, qui met en perspective ces œuvres qui donnent chacune un regard sur la violence meurtrière des armes lors du conflit.

    Lien avec la thématique Arts, états et pouvoir :

    Deux points de vue pour dire la violence de la guerre : dénonciation (Barbusse) et fascination (Apollinaire, Grosz, Nevinson).

     Question possible du jury :

     Pourquoi les artistes mettent-ils en scène la violence de la guerre

    Aux élèves : pensez à consulter  l'ensemble des articles sur Dire la violence.